Epilogue: Fisterra and Muxía, back to Santiago (118.98km)

14 août 2024 11:52

Following my arrival in Santiago, I walked the final stretches to the 'Ends of the World', first to Fisterra and then onwards to Muxía. Both are on the Western coast of Galicia, facing out to the wild Atlantic with landscapes reminiscent of Britanny and the British Isles.

At Fisterra, I performed the traditional rituals. I left my shell, emblem of the pilgrim, amongst the rocks that overlook the sea and burnt a letter meant only for myself and the sands of time. At Muxía, I concluded the walking element of the Camino and visited the church of Our Lady of Barca, a church dedicated to those at sea. There, I meditated on my grandfather, a merchant sailor during the Second World War, and all those displaced people who take to perilous waters in brave attempts to reach the safety of a new home. 

My pilgrimage is now definitively completed. In wonderful symmetry, I am extraordinarily grateful to say that I have reached my fundraising efforts and extend heartfelt thanks to the support and solidarity offered by all of you. Thank you, thank you, a thousand and one times over. 

Now, I am back in Santiago, having travelled here by bus, for one last day of reflection and final goodbyes before my return to France and to Ordinary Life. Whereas I have run the race, the good fight continues to be in need of fighting. It is a fight for nothing less than the very soul of humanity, for our collective sense of what is good and what is right, for common justice and common decency. It is a fight that Utopia 56 takes up the banner for every day. 

[🇫🇷 Traduit par Deepl]

Après mon arrivée à Santiago, j'ai parcouru les derniers tronçons jusqu'au "bout du monde", d'abord à Fisterra, puis à Muxía. Toutes deux se trouvent sur la côte occidentale de la Galice, face à l'Atlantique sauvage, avec des paysages qui rappellent la Bretagne et les îles britanniques.

À Fisterra, j'ai effectué les rituels traditionnels. J'ai laissé ma coquille, emblème du pèlerin, parmi les rochers qui surplombent la mer et j'ai brûlé une lettre destinée uniquement à moi et aux sables du temps. À Muxía, j'ai conclu la partie pédestre du Camino et j'ai visité l'église Notre-Dame de Barca, une église dédiée aux marins. Là, j'ai médité sur mon grand-père, marin marchand pendant la Seconde Guerre mondiale, et sur toutes les personnes déplacées qui s'aventurent sur des eaux périlleuses pour tenter courageusement d'atteindre la sécurité d'un nouveau foyer.

Mon pèlerinage est maintenant définitivement achevé. Dans une merveilleuse symétrie, je suis extraordinairement reconnaissant d'annoncer que j'ai atteint mes objectifs de collecte de fonds et je vous remercie du fond du cœur pour le soutien et la solidarité que vous m'avez tous offerts. Merci, merci, mille et une fois.


Maintenant, je suis de retour à Santiago, après avoir voyagé en bus, pour une dernière journée de réflexion et d'adieux avant mon retour en France et dans la vie ordinaire. Alors que j'ai couru la course, le bon combat continue d'avoir besoin d'être mené. Il s'agit d'un combat pour rien de moins que l'âme même de l'humanité, pour notre sens collectif de ce qui est bon et de ce qui est juste, pour la justice commune et la décence commune. C'est un combat dont Utopia 56 se fait le porte-drapeau chaque jour.